Europe

Espagne: toujours pas de gouvernement, mais pas forcément de nouvelles élections

Après la non-investiture de Mariano Rajoy vendredi soir, Mediapart passe en revue les scénarios de sortie de crise.

Ludovic Lamant

S’il fallait retenir une seule image de la semaine politique qui vient de s’achever en Espagne, ce serait sans doute ces unes croisées des deux principaux quotidiens du pays, publiées jeudi dans les kiosques. Au lendemain du premier vote (manqué) sur l’investiture du conservateur Mariano Rajoy, El País – classé au centre-gauche – et El Mundo – ancré à droite mais plutôt critique de Rajoy – ont fait la même lecture des événements, presque au mot près, avec la même image du « portazo ». D’après eux, c’est avant tout la décision de Pedro Sánchez, le chef du Parti socialiste (PSOE), de « claquer la porte » à Rajoy, comme à toute option alternative, qui renforce la perspective de troisièmes élections législatives en un an. 

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