Un congrès mondial de la nature tout en contradictions
Le congrès de l’UICN, une influente ONG environnementaliste, s’ouvre à Marseille le 3 septembre alors que la crise de la biodiversité atteint un paroxysme. Autour de la protection des espèces non humaines, des visions du monde s’entrechoquent.
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Quel est donc cet endroit distingué où l’on peut croiser Antoine Arnault, fils de Bernard et directeur de la communication de LVMH ; les présidents d’EDF, Engie et Veolia ; Christine Lagarde, présidente de la BCE ; le président du Medef ; la cheffe de « la stratégie de soutenabilité » du pétrolier Total ; un vice-président de Microsoft, le président d’une association de groupes miniers, Emmanuel Macron et toute une partie du gouvernement français ? Le Congrès mondial de la nature. Organisé à Marseille à partir du 3 septembre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’une des plus puissantes ONG environnementalistes, l’événement fait office de sommet informel de la biodiversité. Une sorte d’antichambre des grands rendez-vous décisionnels des prochains mois : à Glasgow, la COP26 sur le climat, et à Kunming, en Chine, pour la 15e conférence de l’ONU sur la biodiversité au printemps 2022.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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