Un congrès mondial de la nature tout en contradictions

Le congrès de l’UICN, une influente ONG environnementaliste, s’ouvre à Marseille le 3 septembre alors que la crise de la biodiversité atteint un paroxysme. Autour de la protection des espèces non humaines, des visions du monde s’entrechoquent. 

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Quel est donc cet endroit distingué où l’on peut croiser Antoine Arnault, fils de Bernard et directeur de la communication de LVMH ; les présidents d’EDF, Engie et Veolia ; Christine Lagarde, présidente de la BCE ; le président du Medef ; la cheffe de « la stratégie de soutenabilité » du pétrolier Total ; un vice-président de Microsoft, le président d’une association de groupes miniers, Emmanuel Macron et toute une partie du gouvernement français ? Le Congrès mondial de la nature. Organisé à Marseille à partir du 3 septembre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’une des plus puissantes ONG environnementalistes, l’événement fait office de sommet informel de la biodiversité. Une sorte d’antichambre des grands rendez-vous décisionnels des prochains mois : à Glasgow, la COP26 sur le climat, et à Kunming, en Chine, pour la 15e conférence de l’ONU sur la biodiversité au printemps 2022.

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