International Note de veille

Alger à contre-courant sur la crise malienne

D’ordinaire inflexible, Alger, qui tient à éviter une intervention militaire internationale au Nord-Mali, négocierait désormais avec les islamistes d’Ansar Dine, dans l’attente d’une résolution de l’ONU.

Pierre Puchot

Sur le dossier malien, Alger aurait donc choisi de faire cavalier seul. La semaine passée, le président de la transition Dioncounda Traoré et le premier ministre malien, Cheikh Modibo Diarra, ont confirmé leur demande d’une résolution autorisant une attaque armée contre les islamistes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Nord-Mali. Dimanche 30, devant l’Onu, le premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a, lui, demandé officiellement au Conseil de sécurité d'adopter une résolution autorisant la constitution d'une force militaire internationale pour reconquérir le nord du pays, estimant que « le temps des négociations était passé ».

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