LeLe ministre des affaires étrangères Laurent Fabius espère pouvoir stopper par voies diplomatiques l'escalade militaire en Ukraine. Il n'a pas confirmé l'acceptation par Vladimir Poutine de la mise en place d'un « groupe de contact », mais a rappelé que l'objectif de la France, soutenue par l'UE et l'ONU, est de « stopper l'intervention russe et de rétablir un dialogue ».
Interrogé par RTL, il estime que la présence russe en Crimée constitue une violation de l'intégrité du pays, et de ce fait « un viol de la loi internationale ». Pour lui, la démarche des Russes est claire : « Les pays qui ont appartenu à un moment ou à un autre à leur empire ne doivent pas rester hors de leur contrôle. » Il souligne que la Russie reste cependant "un ami historique", et que la France n'envisage pas pour l'instant de cesser ses livraisons de bâtiments militaires à Moscou.
Il estime également que, du côté de l'Ukraine, le gouvernement de transition doit reconnaître les russophones, « très nombreux » dans ce pays, et leur donner des garanties.