Proche et Moyen-Orient Analyse

L’accord sur le nucléaire iranien a déjà beaucoup d’ennemis

L’accord-cadre conclu jeudi à Lausanne entre l’Iran et ses interlocuteurs ne résout rien pour l’instant. Mais parce qu'il laisse espérer un nouveau Proche-Orient, il se heurte à l'hostilité revendiquée d'Israël, des conservateurs iraniens, des républicains américains et des monarchies du Golfe. Ces adversaires ont jusqu'à juin pour le faire échouer.

René Backmann

Il faudra attendre trois mois pour savoir si l’accord-cadre politique, conclu jeudi 2 avril à Lausanne entre l’Iran et ses six interlocuteurs (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine, Allemagne), est réellement un événement historique. C’est le 30 juin, au terme de négociations techniques qui s’annoncent ardues, donc incertaines, que devrait être signé – ou non – le véritable accord global sur le programme nucléaire iranien. Celui qui pourrait être historique. 

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