Extrêmes droites : le laboratoire italien Reportage

L’Italie de Meloni ouvre les centres de consultation familiale aux anti-avortements

Le Parlement a voté un amendement déposé par le parti Fratelli d’Italia, qui permet aux groupes opposés à l’IVG d’intervenir directement dans les centres de consultation. En Émilie-Romagne, où l’avortement est encore correctement accessible, la décision provoque inquiétude et colère.

Cécile Debarge

Modène, Bologne (Italie).– Le rendez-vous est fixé à Eretica, un local associatif dans l’ouest de Modène. Ce soir-là, les militant·es de l’association transféministe Non Una Di Meno sont rejoint·es par les comités des villes de Carpi, Reggio d’Émilie et Bologne. Dans la petite salle du premier étage, une vingtaine de personnes discutent du premier point à l’ordre du jour : le vote au Sénat, la veille, d’un amendement proposé par le parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, qui permet aux groupes de « soutien à la maternité », ceux qui se définissent comme « pro-vie », d’intervenir dans les centres de consultation familiale du pays, sortes de planning familial aux compétences élargies.

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