Loin des partis, les Palestiniens s’engagent dans de nouvelles luttes
Désabusés par l’échec de la seconde intifada et confrontés à l’immobilisme de leurs dirigeants, les Palestiniens se concentrent de plus en plus sur des luttes locales dans l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie. Cinquante ans après la guerre des Six Jours, une nouvelle société palestinienne tente de s’organiser.
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JérusalemJérusalem, de notre correspondante.- Responsables politiques et militants aiment le souligner : la société palestinienne est particulièrement jeune, avec près de 70 % de moins de 29 ans. Les plus de 60 ans ne représentent que 4,5 % de la population. Cette nouvelle génération est peu politisée. Dans une enquête publiée en décembre 2016 par l’institut Palestinian Center for Policy and Survey, près de 33 % des sondés déclaraient n’apporter leur soutien à aucun des partis politiques palestiniens. 29 % se disaient proches du Fatah (le parti du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas) et 21 % du Hamas (qui contrôle la bande de Gaza).