Espionnage: Hollande cède sous la pression des Etats-Unis
La France a provoqué une crise diplomatique en refusant son espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales soupçonné d’avoir Edward Snowden à son bord. En début de semaine, le président avait pourtant haussé le ton après les révélations d’espionnage par les Américains.
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En début de semaine, un diplomate français avait prévenu. « On ne va pas entrer en guerre avec les États-Unis et on ne va pas rompre les relations diplomatiques ou économiques. On ne va pas renverser la table. » Cette prudence contrastait alors avec les déclarations publiques de François Hollande, menaçant de suspendre les accords de libre-échange avec les États-Unis après les révélations du Spiegel et du Guardian sur l’espionnage par les États-Unis des institutions européennes et de plusieurs pays, dont l’Allemagne et la France.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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