Europe Note de veille

Le Labour britannique risque la scission

Jeremy Corbyn a été élu il y a moins d’un an à la tête du parti travailliste, mais il est déjà contraint de défendre son siège dans une élection interne, contesté par Owen Smith depuis le référendum sur le Brexit. Les spéculations sur un éclatement du Labour ouvrent un boulevard au nouveau gouvernement conservateur de Theresa May.

Ludovic Lamant

La désignation de Theresa May à la tête de l’exécutif a mis un terme au bain de sang dans lequel s’étaient trouvés plongés les conservateurs britanniques, après la victoire du Brexit. Mais le parti travailliste, lui, est encore loin de s’être remis du séisme du 23 juin. Élu à la tête du Labour avec une majorité confortable (59,5 %) en septembre 2015, Jeremy Corbyn se trouve déjà contraint de défendre son fauteuil, sous la pression de barons du parti, qui espèrent profiter du désordre né du Brexit pour obtenir sa tête.

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