Reporters sans frontières suspend temporairement le site miroir de WikiLeaks qu’elle hébergeait

«N’ayant«N’ayant pas les moyens techniques, humains ni financiers de vérifier chaque câble ayant fuité», Reporters sans frontières a suspendu le site-miroir de Wikileaks que l'association hébergeait après la décision de Wikileaks de publier l'ensemble des dépêches diplomatiques non anonymisées et qui «contiendraient les noms de sources américaines dans différents pays, parmi lesquels Israël, la Jordanie, l’Iran et l’Afghanistan. S’il n’a pas été prouvé que des vies avaient, jusqu’à présent, été mises en danger par ces révélations, l’impact que pourraient avoir ces documents sur la vie quotidienne des informateurs ne peut cependant être négligé : renvoi d’une entreprise, représailles, agressions...», poursuit l'ONG qui ne souhaite pas prendre la responsabilité d'être complice d'une éventuelle répression de ces sources américaines.