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A Jérusalem-Est, un vide politique rempli par des partis religieux

La tension à Jérusalem-Est, livrée à la politique d’annexion et d’isolement israélienne, a atteint un pic ces derniers jours. De jeunes Palestiniens se mobilisent, à coups de jets de pierre ou d’actes désespérés. Mais l’encadrement des partis politiques traditionnels fait défaut et certains partis religieux profitent du vide politique créé par la perte d’influence du Fatah et du Hamas. Pourtant, ils n’ont aucun projet politique national à proposer.

La rédaction de Mediapart

Depuis les accords d'Oslo (1993) qui créèrent une représentation palestinienne basée à Ramallah — l’Autorité palestinienne (AP) —, la ville de Jérusalem a peu à peu été marginalisée dans la construction du projet national palestinien. Si Yasser Arafat s’était efforcé de renforcer les institutions de la ville en prévision des négociations finales, son successeur et actuel président Mahmoud Abbas, considère que « la question de Jérusalem sera résolue de toutes manières dans le cadre d’un accord de paix ».

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