L’universitaire David Shulman est un des fondateurs de Ta‛ayush, mouvement pour la paix qui réunit Israéliens et Palestiniens. Un si sombre espoir, qui paraît au Seuil dans « La Librairie du XXIe siècle », raconte cet engagement. Mediapart publie la préface de son éditeur, Maurice Olender.
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Professeur émérite d’études indiennes et de religion comparée à l’Université hébraïque de Jérusalem, historien, poète et écrivain, David Shulman est un spécialiste mondialement reconnu des littératures et des mythes du sud de l’Inde. Au tournant du millénaire, peu après la deuxième intifada, il créa, avec des amis palestiniens et israéliens, un mouvement de protestation civile pour la paix inspiré de la tradition de non-violence de Gandhi et Martin Luther King. Délibérément, ils choisirent de nommer leur mouvement d’un mot arabe, Ta‛ayush, qui signifie « coextistence » et vient de ta’ayasha, soit « vivre ensemble ».
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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