Amériques

La présidente de Harvard démissionne, la droite américaine jubile

La démission de Claudine Gay, après une intense campagne de dénigrement l’accusant de plagiat et de complaisance envers l’antisémitisme, est une victoire pour les réactionnaires, qui ont fait de l’université un terrain de bataille contre le progressisme. 

Yunnes Abzouz

Ce fut le mandat le plus court à la tête de la prestigieuse université américaine. Six mois et deux jours après sa nomination comme présidente de Harvard, Claudine Gay a annoncé sa démission, mardi 2 janvier, cernée de toutes parts par les accusations de plagiat et d’indulgence vis-à-vis de l’antisémitisme sévissant sur les campus américains dans le contexte de la guerre à Gaza. Des semaines de polémiques et d’attaques, pour la plupart venues des rangs de la droite trumpiste adeptes des guerres culturelles et pourfendeurs du wokisme, sont venues à bout de la première présidente noire de l’histoire de Harvard. 

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