La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
L'Équateur a le triste privilège de passer pour le modèle original de la «République bananière» façon Tintin. Non seulement parce que le pays produit et exporte beaucoup de bananes, mais aussi parce que de multiples renversements de présidents émaillent l'histoire du pays, jusqu'à très récemment (cinq chefs d'État ces dix dernières années). Avec l'arrivée de Rafael Correa au pouvoir en janvier 2007 – et sa réélection au premier tour en 2009 – ce cycle de coups, contre-coups et démissions forcées a semblé s'interrompre. Une des principales raisons en est la popularité de Correa, homme de gauche qui se dit proche d'Hugo Chavez, sachant que la plupart des coups en Équateur ont lieu une fois que le président perd son soutien populaire. L'autre caractéristique des révoltes équatoriennes est qu'elles sont généralement fort peu violentes.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.