À la veille d’une conférence de donateurs organisée à Bruxelles les mardi 4 et mercredi 5 octobre, l’Union européenne a fait savoir qu’elle avait signé, dimanche 2 octobre, un accord avec l’Afghanistan facilitant le retour forcé de ses ressortissants déboutés du droit d’asile. En échange, les États membres s’engagent à contribuer financièrement au développement économique et politique de ce pays ravagé par des années de guerre civile. En présence du président Ashraf Ghani, l’UE se propose d’agir de manière « durable en faveur de la paix, de la consolidation de l’État et du développement », à hauteur de 1,3 milliard d'euros par an jusqu'en 2020. Mais la contrepartie est lourde.
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