Au Liban, dans le fief du Hezbollah : « C’est le Sayyed qui décide de la guerre et de la paix »
Des milliers de sympathisants se sont réunis dans la banlieue sud de Beyrouth pour acclamer le discours tant attendu de Hassan Nasrallah. Devant une foule en liesse, le leader du puissant parti chiite n’a pas appelé à la guerre totale, comme beaucoup le craignaient, tout en affirmant que toutes les options demeurent « ouvertes ».
BeyrouthBeyrouth (Liban).– Ils étaient des milliers de partisans du Hezbollah à s’être réunis, dans l’après-midi du vendredi 3 novembre, sur la place d’Achoura, dans la banlieue sud de Beyrouth, pour écouter la prise de parole de leur chef, retransmise sur un écran géant. Depuis plusieurs jours, le Liban entier retenait son souffle dans l’attente du premier discours de Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah libanais, la puissante milice chiite considérée par certains comme un mouvement terroriste et alliée du Hamas. Plus de trois semaines après le début de la guerre à Gaza, le « Sayyed » n’a finalement pas déclaré la guerre à Israël.
