Défense et diplomatie

Les mines antipersonnel font leur retour, dans une relative indifférence

Au nom de la sécurisation de leurs frontières avec la Russie, les pays Baltes, la Pologne et la Finlande ont annoncé leur volonté de se retirer de la convention interdisant ces mines, qui tuent et blessent en majorité des civils.

Justine Brabant

Le document de seize pages, qui a influé sur le cours de nombreuses guerres récentes, va-t-il bientôt faire figure de relique ? Ils sont désormais cinq États, tous membres de l’Union européenne, à avoir dit leur intention de se retirer de la convention sur l’interdiction des mines antipersonnel (aussi appelée convention d’Ottawa ou traité d’Ottawa) signée en 1997.

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