Chine: la mémoire du massacre de Tiananmen est en voie d'effacement
Vingt-huit ans après le massacre de juin 1989, l’événement est toujours tenu sous le boisseau par les autorités chinoises. Mediapart a rencontré des familles qui se battent encore pour la vérité.
Pékin (Chine), correspondance.-« Ce n’est pas possible. » Voilà ce que répond Feng Youxiang, 64 ans, lorsqu’on lui demande ce qu’il compte faire si le gouvernement chinois continue à nier « l’incident du 4 juin » 1989. C’était il y a 28 ans. Dans la nuit du 3 au 4 juin, à Pékin, l’armée chinoise marchait sur la place Tiananmen et ses alentours, faisant des centaines voire plus d’un millier de morts par balles ou écrasés sous les chars. Parmi les victimes, la femme de Feng Youxiang. « Nous habitions dans le quartier, à Muxidi, mon fils était malade et nous sommes partis à vélo pour chercher un médecin. Quand nous sommes revenus, nous avons entendu des tirs et tout le monde nous a dit de nous mettre à l’abri. » Mais le couple n’en a pas eu le temps. Il a été touché d’une balle dans la jambe, elle a reçu une balle dans la tête. Elle est morte sur le coup.
Alors que des milliers de Français sont évacués à cause des incendies, que d’autres sont privés d’eau potable voire meurent au travail à cause de la chaleur, les ultrariches se déplacent en jet privé, bénéficient de dérogations pour pouvoir jouer au golf et accumulent les profits grâce aux énergies fossiles. Un sécessionnisme des riches que le gouvernement acte en perpétuant le statu quo climatique.
Record de sécheresse sur toute la France, feux gigantesques en Gironde, dans le sud de l’Europe et en Californie, mercure dépassant la normale partout sur le globe… Mediapart raconte en images le désastre climatique qui frappe le monde de plein fouet. Ce portfolio sera mis à jour tout au long de l’été.
La bande de Gaza ressort épuisée de cet énième round de violences meurtrières entre Israël et le Djihad islamique palestinien. Malgré la trêve entrée en vigueur dimanche soir, les habitants pleurent leurs morts, les destructions sont importantes, et des centaines de blessés sont toujours à l’hôpital, désespérés par la situation et par les pénuries de médicaments. « J’ai vraiment cru qu’on allait tous mourir, enterrés vivants », raconte un rescapé.
Depuis le début du conflit, la société civile ukrainienne s’est massivement mobilisée pour faire face à l’offensive russe. Alors que les organisations internationales sont critiquées, comme on l’a vu encore récemment avec Amnesty International, la plupart de l’aide humanitaire sur le terrain est fournie par des volontaires à bout de ressources.
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Clara Marchaud
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