Naufragés du «Lifeline»: accueillir 51 réfugiés ne fait pas encore une politique
Depuis Malte, 51 migrants secourus en mer par le Lifeline sont arrivés à Roissy jeudi 6 juillet, avec la certitude d’obtenir la protection de la France. Un coup de com' ? « Une sanctuarisation du droit d’asile », répond le patron de l’Office des réfugiés. « Si ça reste un coup unique, c’est détestable », préviennent des associations.
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Ils sont arrivés à l’aéroport de Roissy, jeudi 6 juillet, sous un flot de « salam » (salutations en arabe) lancés par le patron de l’Office français des réfugiés, venu les accueillir. Soit 51 hommes et femmes partis de Malte aux aurores, en tongs, vêtus pour l’occasion du même tee-shirt orangé. Tous ont été secourus le 21 juin en Méditerranée par le Lifeline, à la barbe des garde-côtes libyens. Tous devraient dormir dès jeudi soir dans des centres d’hébergement provisoires, l’un en banlieue parisienne (Neuilly-sur-Marne), deux à Toulouse. D’ici une dizaine de jours, tous accéderont officiellement à l’asile, puis seront invités à signer un contrat d’intégration républicaine. Ainsi en a voulu Emmanuel Macron en pleine crise européenne, après que Rome a fermé ses ports à l’Aquarius et à tous les navires d’ONG. Un coup de com' ?
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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