A Kiev, le nouvel exécutif s'ancre à l'Ouest

Conséquence des élections législatives qui se sont déroulées le 26 octobre en Ukraine, à l'exception des zones séparatistes qui ont procédé à leur propre scrutin une semaine plus tard, Kiev a formé cette semaine un nouveau gouvernement. Pas d'ultranationaliste en vue mais trois têtes venues de l'étranger : le nouvel exécutif ukrainien marque son ancrage européen. Et atlantiste.

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Voilà qui tord le coup à la propagande en vigueur dans les médias et réseaux pro-Kremlin : l'extrême droite et autres groupuscules taxés de « néo-nazis » ont été complètement marginalisés par les élections législatives du 26 octobre. La droite ultranationaliste de Svoboda n'a pas passé le seuil des 5 % au niveau national et n'a donc réussi à faire élire que six députés au niveau des circonscriptions (elle comptait 36 élus dans la précédente assemblée) ; quant à l'extrême droite de Pravyï Sektor – groupe issu d'un service d'ordre fondé sur le Maïdan pendant les mobilisations de l'an dernier –, elle n'a obtenu que 1,81 % des voix. L'échiquier politique ukrainien s'est en réalité retrouvé complètement bouleversé, le parti des Régions ayant disparu dans le sillage du départ de Viktor Ianoukovitch, le 22 février. Sur les décombres de ce parti, la formation « Ukraine forte » qui avait émergé au printemps s'est fait laminer : un seul député a été élu sous cette étiquette. Une autre figure en revanche tire son épingle du jeu : le populiste Oleg Liachko. Son « Parti radical » a décroché 22 sièges à l'issue du scrutin.

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