Est-ce le crime de trop pour Bachar al-Assad ? Celui qui dirige la Syrie depuis 2000, celui qui a été le seul dictateur à survivre politiquement aux printemps arabes de 2011, celui qui depuis six années domine dans une guerre civile qui aurait fait environ 300 000 morts et a déplacé ou poussé à l'exil la moitié de la population syrienne, va-t-il enfin devoir rendre compte ? L'attaque aux armes chimiques qui a fait au moins 87 morts et plus de 500 blessés, mardi 4 avril dans la localité de Khan Cheikhoun, marque un nouveau tournant dans ce conflit.
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