Lâché par ses ministres pour un mensonge de trop, Boris Johnson finit par démissionner
À la suite d’un nouveau scandale, le premier ministre britannique a annoncé jeudi sa démission après une cinquantaine de départs dans son gouvernement. Il a tenté de résister jusqu’au bout, mais la pression de son parti a été plus forte.
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Le premier ministre britannique Boris Johnson a fini par jeter l’éponge après avoir tenté de résister. Jeudi à la mi-journée, au lendemain d’une folle journée de mercredi ponctuée par les démissions successives au sein de son gouvernement – plus d’une cinquantaine –, il a annoncé sa démission en dénonçant l’« instinct grégaire » des parlementaires conservateurs, tout en déclarant : « Personne n’est le moins du monde indispensable. » « Notre brillant système darwinien produira un autre leader, tout aussi déterminé à faire avancer ce pays dans les moments difficiles », a-t-il ajouté.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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