Et maintenant, un « cinglé » fascisant aux manettes du monde
L’élection de Donald Trump sonne la victoire du suprémacisme blanc aux États-Unis. Dans un climat de fin du monde, ses répercussions au-delà des frontières américaines sont effarantes : elles fragilisent les démocraties, les femmes et les minorités du monde entier, tandis qu’elles confortent l’extrême droite et les dictateurs de tout poil.
OnOn ne peut pas dire qu’ils ne savaient pas. Les électeurs américains ont élu, en toute connaissance de cause, celui qui se targue d’être « un putain de cinglé » et promet d’être « un dictateur le premier jour ». Celui qui, cerné par les affaires judiciaires, veut supprimer des pans entiers de la Constitution, épurer massivement l’administration, utiliser la justice pour régler ses comptes, fermer des médias et emprisonner les journalistes. Celui qui entend déporter des millions de migrant·es et qui, accusé d’agressions sexuelles, se vante d’« attraper les femmes par la chatte » en mimant des fellations.