International Analyse

L’UPM continue son surplace, sans le Maghreb

Sur le dossier Union pour la Méditerranée (UPM), affiché au début du mandat de Nicolas Sarkozy comme «la» priorité en matière de politique étrangère, la France a (encore) perdu une bataille: celle de la désignation du secrétaire général. Paris souhaitait une candidature issue du Maghreb, c'est finalement l'unique candidat, l'avocat jordanien Ahmad Masa'deh, qui a fait consensus.

Pierre Puchot

C'est une bataille qui dure depuis plus d'un an, dont l'issue était écrite d'avance. Dans son point presse du jeudi 7 janvier, le ministère français des affaires étrangères a annoncé que tout était «prêt désormais pour une désignation du secrétaire général (de l'Union pour la Méditerranée) mardi prochain à l'occasion de la réunion des hauts fonctionnaires». Réunis au Caire la veille, Bernard Kouchner et ses homologues d'Egypte, d'Espagne, de Tunisie et de Jordanie avaient indiqué qu'ils accueillaient favorablement le candidat jordanien Ahmad Masa'deh pour le poste de secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée.

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