Violences policières: la France de nouveau prise à partie au Parlement européen
Les eurodéputés polonais ont lancé une pétition pour dénoncer « la violence des autorités de la République française contre les citoyens ». Malgré les nombreuses condamnations internationales, Paris continue de balayer les critiques, comme le prouve encore la réponse du chef de file des élus macronistes à Strasbourg.
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Les eurodéputés polonais n’ont visiblement guère apprécié les leçons d’Emmanuel Macron. En déplacement à Varsovie et Cracovie les 4 et 5 février, le président de la République avait profité de son discours devant les étudiants de l’Université Jagellone pour pointer du doigt les politiques conduites en Pologne par le parti ultraconservateur de Jaroslaw Kaczynski, Droit et Justice (PiS), depuis 2015.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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