Les Palestiniens, grands absents de l’élection israélienne
Pour la première fois, le conflit israélo-palestinien n’a quasiment pas été débattu lors de la campagne pour le scrutin du 9 avril. Comme si le statu quo était la seule politique possible et la voix des Arabes-Israéliens ne comptait pas.
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De notre envoyé spécial en Israël. - « Les Palestiniens ? Quels Palestiniens ? Ils n’existent pas… » C’est une blague évidemment, s’empressent de souligner les yeux ironiques de Selim, un étudiant arabe-israélien, venu assister à Tel-Aviv à une réunion du parti de gauche Meretz, le seul à avoir placé en position éligible sur sa liste électorale des citoyens arabes. « Non seulement la question de la Cisjordanie et de Gaza est complètement absente de la campagne électorale, mais à chaque fois que l’on évoque les Palestiniens, c’est pour nous présenter comme une menace… » soupire Selim qui, à quelques jours du scrutin du 9 avril, ne sait toujours pas pour qui il votera ni même s’il glissera un bulletin dans l’urne, estimant que « la situation actuelle est complètement démoralisante ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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