C'était l'audition déterminante pour comprendre à quoi ressemblera la politique étrangère de l'UE ces cinq prochaines années. Devant les députés européens, Frederica Mogherini, l'actuelle ministre italienne des affaires étrangères désignée pour prendre la succession de Catherine Ashton à Bruxelles, a explicité pendant trois heures ce lundi 6 octobre les grands axes de la politique qu'elle entend mener, « en étroite collaboration avec le parlement européen ». S'exprimant avec une parfaite aisance en anglais ou en français suivant la langue de la question, l'Italienne semble avoir plutôt recueilli l'assentiment de son auditoire. Consciente d'arriver dans une époque « très difficile », Frederica Mogherini a reconnu que les « défis sont monumentaux » : « ils sont même encore plus monumentaux que ce que j'avais imaginé », a-t-elle avoué. Dès lors, la nécessité s'impose selon elle d'avoir une politique étrangère commune – et non 28 politiques différentes –, et de parvenir à s'accorder au-delà du plus petit dénominateur commun.
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