Tous les regards étaient tournés vers l’est de la ville. Yopougon, commune tentaculaire de près de deux millions d’habitants, très populaire et réputée acquise à l’opposition depuis des décennies, était en effervescence depuis la mi-août. Avec le montage de barrages, les marches sporadiques et les affrontements violents qui ont émaillé ces dernières semaines, le 31 octobre et les jours qui ont suivi, c’est là qu’on attendait l’étincelle, celle qui ferait potentiellement flamber Abidjan dès la réélection sans suspense d’Alassane Ouattara à un troisième mandat controversé, proclamée mardi 3 novembre.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous