Afrique(s) Analyse

Crise au Sud-Soudan: les responsabilités des Etats-Unis et de l'ONU

La création de ce pays en 2011 doit beaucoup aux États-Unis et aux Nations unies. Mais la crise qui survient après deux ans et demi d'existence souligne les erreurs d'analyse de ces deux parrains qui tentent aujourd'hui par l'envoi de milliers de casques bleus d'éteindre l'incendie.

Thomas Cantaloube

L’actuelle ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Samantha Power, s’est fait connaître au début des années 2000 grâce à un livre, A Problem From Hell: America and the Age of Genocide (non traduit en français), une analyse de la politique américaine face aux génocides du XXe siècle (de l’Holocauste au Rwanda en passant par le Kosovo ou le Cambodge). Elle s’est ensuite penchée sur le cas du Darfour, une région de l’ouest du Soudan en lutte armée contre le pouvoir central de Khartoum, en devenant une militante de l’intervention étrangère dans ce conflit, notamment après avoir pris ses fonctions de conseillère auprès de Barack Obama à partir de 2005.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter