La stratégie du gouvernement ressemble beaucoup à celle de Margaret Thatcher lors de la grève des mineurs, au mitan des années 1980. Emmanuel Macron est clairement tenté de s’inscrire dans ce mythe fondateur du néolibéralisme, quels qu’en soient les risques.
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DansDans les cortèges, sur les piquets de grève et dans les assemblées générales, le mot se répète souvent : cette grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites résonne pour Emmanuel Macron comme l’équivalent de la grande grève des mineurs de 1984-1985 pour Margaret Thatcher. C’est une forme de combat décisif, celui par lequel le gouvernement français, comme jadis l’ont fait les tories britanniques, cherche à abattre une ligne défensive contre le projet néolibéral. Mais en quoi cette analogie est-elle pertinente ? Pour le savoir, il faut se replonger dans la logique qui a présidé au principal conflit social britannique de la fin du XXe siècle.
Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500 000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
par Yann Philippin
Retraites : la nouvelle réforme de Macron
— Analyse
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
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