Cela faisait trois jours que le gouvernement syrien avait repris ses bombardements aériens sur l’enclave rebelle de la Ghouta quand, en fin d’après-midi, samedi 7 avril 2018, des secouristes dans l’un des hôpitaux de fortune improvisés ont vu arriver des blessés avec « des difficultés respiratoires, des brûlures de la cornée, une mousse excessive s’échappant de leur bouche et qui dégageaient une odeur semblable à celle du chlore », selon un communiqué des Casques blancs syriens et de l’ONG médicale SAMS (Syrian American Medical Society). Autrement dit, les signes caractéristiques d’une attache chimique, possiblement du chlore mélangé à du sarin, comme d’autres par le passé.
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