Ces substances chimiques nocives que l’Europe se refuse à interdire
Le règlement européen Reach interdit l’utilisation de substances chimiques pour protéger la santé et l’environnement. Mais l’industrie profite de généreuses dérogations. Mediapart a enquêté sur l’examen en cours à Bruxelles d’une exemption pour une substance nocive, le chrome VI. Les experts se livrent à des calculs édifiants : ils comparent les gains escomptés pour les entreprises avec les risques de cancers pour les personnes exposées.
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BruxellesBruxelles (Belgique), correspondance.- L’arrêt pris par le tribunal de l’Union européenne, le 7 mars dernier, est un camouflet pour la Commission européenne de Jean-Claude Juncker. Les juges du Luxembourg avaient été saisis par la Suède. Ils ont estimé que l’autorisation octroyée en 2016 par la Commission – l’exécutif européen – à DCC, une entreprise canadienne, de fournir le marché européen en chromates de plomb – substance cancérogène utilisée dans des pigments rouges et jaunes incorporés dans des peintures – était illégale.
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