La tentation du «national-stalinisme» au Venezuela

La gauche latino-américaine et européenne devrait préférer le débat sur le sens de la démocratie plutôt que de se barricader dans une défense aveugle du chavisme qui ouvre la porte à la droite. Une analyse de l'ancien directeur de l’édition bolivienne du Monde diplomatique.

Pablo Stefanoni

8 août 2017 à 18h34

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En 1920, à l’issue d’un voyage dans la Russie révolutionnaire avec un groupe de syndicalistes ouvriers, l’intellectuel britannique Bertrand Russell écrivit un petit livre (Théorie et pratique du bolchévisme) dans lequel il retranscrivit ses impressions sur la récente révolution bolchévique. Il y abordait, avec simplicité et sens de l’anticipation, quelques-uns des problèmes liés à la concentration des pouvoirs et aux risques de bâtir une nouvelle religion d’État. Dans un texte fortement empathique avec la charge colossale reposant sur les épaules des bolchéviques, il soutenait que le prix de leurs méthodes serait très élevé et que, même en payant ce prix, le résultat était incertain. Dans ce raisonnement, on retrouve la plupart des difficultés du socialisme soviétique et de ce qu’il est devenu au cours du XXe siècle.

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