Lorsqu’il aborde le Moyen-Orient, Trump se contredit souvent, prône le laisser-faire et veut déléguer à Poutine la question syrienne. Ce désengagement ne signifie qu’une chose : encore plus de guerre et une situation à venir toujours plus chaotique.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
IlIl y eut un temps le « Grand Moyen-Orient », cette doctrine de l’ancien président George W. Bush qui pensait pouvoir démocratiser la région à coups de baïonnettes et qui, en détruisant l’administration irakienne en 2003, a plongé la région dans un chaos dont elle ne se relève pas. Avec Obama, les États-Unis ont vu au contraire le Moyen-Orient en petit. Depuis 2009-2010 et l’échec patent des tentatives de relance du processus de paix israélo-palestinien, le but de l’administration est connu : agir le moins possible pour s’engager le moins possible au Moyen-Orient.