A Istanbul, l’avenir de l’université francophone de Galatasaray est menacé
En riposte au projet de loi « séparatisme », les autorités turques ont instauré de nouveaux critères de maîtrise de la langue turque aux enseignants français de l’université de Galatasaray, institution stambouliote. Une décision qui inquiète quant au futur du navire amiral de la coopération franco-turque.
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Istanbul (Turquie). – L’université de Galatasaray (GSÜ) constitue le joyau de la coopération franco-turque. Un îlot de savoir francophone au bord du Bosphore, voulu par les présidents François Mitterrand et Turgut Özal en 1992 pour affirmer la force des liens unissant leurs deux pays. Accolée à l’historique lycée de Galatasaray, cheville ouvrière – déjà francophone – de la modernisation de l’empire ottoman au XIXe siècle, elle accueille 5 000 étudiants destinés à prendre une place notable parmi les élites du pays.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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