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«Le pouvoir veut que nous vivions l’après-Fukushima dans le déni»

Libération publie une interview d’Akira Mizubayashi. L’écrivain et traducteur francophone a vécu la catastrophe nucléaire de Fukushima comme « un tournant » existentiel. Il revisite les six ans qui se sont écoulés depuis.

La rédaction de Mediapart

Dans une longue interview, Akira Mizubayashi, écrivain et traducteur francophone, raconte le tournant qu’a été pour lui la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2011. Ce jour-là, il venait d’arriver à Paris, où il devait participer à des rencontres autour de son premier livre écrit en français, Une langue venue d’ailleurs (Gallimard). « Je me rappelle l’image terrifiante du tsunami que j’ai découverte à l’aéroport de Paris, ces houles qui envahissent la terre, engloutissant tout sur leur passage. Après ce choc, une force obscure m’a poussé à sortir de la langue japonaise pour m’investir dans l’exploration de la langue française. Je suis passé, au niveau de l’écriture, du japonais au français. »

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