Asie et Océanie

L'ancien chef de guerre Hekmatyar revient à Kaboul

Au terme d’un accord signé avec le pouvoir afghan, l'ancien chef de guerre, des plus sanguinaires, se retrouve blanchi de tous ses crimes. Des centaines de ses combattants emprisonnés vont être libérés, et son parti autorisé.

Jean-Pierre Perrin

« Je suis la guerre sainte », osait dire celui que l’on surnomme aussi en Afghanistan « le bourreau de Kaboul ». À présent, les déclarations de Gulbuddin Hekmatyar, le chef du Hezb-e islami (le parti islamiste), sont beaucoup plus policées. Pour de bonnes raisons : l’homme, qui fut l’un des plus sanguinaires chefs afghans et détruisit la capitale afghane entre 1994 et 1995, pendant les combats entre factions de moudjahidin, est de retour depuis quelques jours dans la capitale afghane, après de longues négociations avec le président Ashraf Ghani. Le gouvernement afghan veut croire que son ralliement rendra possible une reprise des discussions de paix avec les talibans.

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