Les gauches en ordre dispersé face au défi catalan
Les indépendantistes catalans espèrent faire le plein dans les rues, lundi 11 septembre, pour leur traditionnelle fête nationale, à l’approche du référendum contesté du 1er octobre. À Madrid, Mariano Rajoy est décidé à empêcher cette consultation qu’il voit comme une « agression contre la légalité ».
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Chaque 11 septembre, surtout depuis 2010, les images se ressemblent. Une marée humaine d’indépendantistes défile sur les grands axes de Barcelone, à l’occasion de la fête nationale de la Catalogne (qui commémore la défaite – et la résistance – des Catalans face aux forces armées franco-espagnoles, le 11 septembre 1714). Mais la Diada devrait avoir une saveur très particulière cette année. Elle intervient à moins de trois semaines de l’organisation d’un référendum pour l’indépendance de la Catalogne, le 1er octobre, que Madrid semble prêt à tout pour faire annuler. Le mot d’ordre de la manifestation ne trompe pas : « La Diada del sí », pour appeler à voter « oui » à la future consultation. Sous pression, l’exécutif régional de Carles Puigdemont mise sur une solide mobilisation susceptible de donner un nouvel élan à sa campagne, jusqu’à présent très mouvementée, pour « 1-O » (le nom de code du référendum du 1er octobre).
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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