Commémorations du 11 septembre 2001 : l’Amérique fait de son pire
Revivant minute par minute les attentats d’il y a 20 ans, scandant le nom des victimes, écoutant le plus souvent des paroles creuses, l’Amérique est apparue plus figée que résiliente, aspirée par son trauma, ballotée d’un chaos l’autre.
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VingtVingt ans après, sous un même ciel bleu immémorial, un goût de cendre persiste et flotte sur les États-Unis d’Amérique. Quatre lustres ont passé depuis la mère de tous les attentats. Non seulement la première puissance mondiale – pour combien de temps encore ? – a perdu son lustre, mais elle peine, sous les yeux du monde, à « tourner la page » (« closing the book »). Comme si cette tâche était trop lourde pour le vieillard spectral à la tête d’une société disloquée.