Afrique(s)

L'Etat libyen coincé entre les milices et les khadafistes

L'enlèvement, durant quelques heures, du premier ministre libyen par des groupes armés souligne combien, deux ans après la chute de la dictature, le pays reste en proie à l'instabilité.

Thomas Cantaloube

Une blague courait dans les rues de Tripoli au lendemain du kidnapping, puis de la relaxe quelques heures plus tard, du premier ministre libyen Ali Zeidan par une milice armée au petit matin du 10 octobre : « Allons ! Il n’a pas été enlevé, ils l’ont juste invité à prendre le petit déjeuner… » Les Libyens ont une longue pratique de l’humour noir – comment résister autrement à 42 ans de kadhafisme ? – et celui-ci est plus que jamais de mise, deux ans après la mort du dictateur et la prise de contrôle du pays par les forces dites révolutionnaires.

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