Dans le monde réel, on dirait qu'on recule pour mieux sauter. Mais en diplomatie du climat, on appelle cela «un accord historique». Le sommet de l'ONU sur le climat de Durban qui vient de s'achever n'est parvenu qu'à se mettre d'accord... pour préparer un accord dans trois ans. Cette conclusion décevante n'est que le pâle reflet d'une joute oratoire épique entre d'un côté l'Inde, la Chine et les pays de l'alliance bolivarienne (Venezuela, Bolivie...), et de l'autre les pays riches accusés de vouloir effacer des tablettes onusiennes la reconnaissance de leur responsabilité historique dans la pollution de l'atmosphère.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous