Tous nos articles pour comprendre les enjeux et les limites de la conférence de l'ONU sur le développement durable, vingt ans après le sommet de la Terre, en 1992.
Que vaut et que représente désormais un mouvement associatif international trop intégré à l’ONU et trop professionnalisé, à la recherche d’un consensus introuvable ? Le sommet de Rio+20 sur le développement durable en illustre une nouvelle fois les impasses. Les grandes ONG doivent changer de toute urgence.
Vingt ans après le sommet de la Terre historique de Rio, la nouvelle réunion de l’ONU sur le développement durable s’ouvre dans le pire contexte imaginable : extraction d’hydrocarbures en hausse, consommation d’énergies en plein boom, pics d’émissions de gaz à effet de serre… en contradiction absolue avec toutes les déclarations de principe et engagements. 2012 est l’année de l'énergie fossile. Et c’est parti pour durer.
Tous pour la transition énergétique ! À la veille du sommet Rio+20, c’est devenu un slogan consensuel. Mais cette transition n’existe pas plus aujourd’hui qu’hier. Des gaz de schiste au nucléaire, en passant par les renouvelables, les énergies ne font que s’additionner.
Le compte n'y est pas, a clairement fait savoir François Hollande, mercredi, au sommet de Rio+20. Dénonçant « les insuffisances » du projet d'accord et les nombreux blocages, il a réitéré la demande de la France de créer une Organisation mondiale de l'environnement et plaidé pour une place plus grande accordée à la société civile.
Mais pourquoi donc François Hollande tient-il à se rendre à la conférence de l’ONU Rio+20 sur le développement durable, alors qu’il sera l’un des rares chefs d’Etat du G20 à être présents ? Pour y défendre « un nouveau modèle de développement », a-t-il expliqué vendredi.
Un collectif d’écologistes chrétiens organise trois jours de jeûne pour la terre en solidarité avec le sommet Rio+20. C’est le premier événement de ce genre en France, alors que fleurissent les initiatives reliant l’écologie et la religion chrétienne.
A Rio, où doit se tenir, à partir du 20 juin, le sommet sur l'environnement, le sommet des peuples et de la société civile a déjà débuté. Loin des négociations internationales enlisées, d'autres débats ont lieu. Ils rappellent ceux qui se sont tenus il y a quarante ans : c'était à Stockholm, en 1972. Un rappel de notre envoyé spécial.
C’est l’une des plus grosses boulettes politiques de ces dernières années : popularisée par l’OCDE, les Nations unies, la Banque mondiale et l’Union européenne, l'économie verte voulait désigner un nouveau modèle économique respectueux de l’environnement. Sauf qu’à coups de rapports néolibéraux, les institutions internationales en ont fait un synonyme d’exploitation de la nature au profit du privé. Si bien qu'à l'approche du sommet de Rio+20, on compte parmi ses détracteurs ceux qui auraient dû en être les premiers promoteurs.
A l’approche du sommet de Rio +20 sur l’économie verte, et alors que la crise économique européenne devient structurelle, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer la suppression des aides d’Etat aux énergies fossiles et aux atteintes à la biodiversité.
En plein débats européens sur la relance, la Banque mondiale défend le modèle de la croissance verte, selon elle, plus efficace et capable de réduire plus rapidement la pauvreté dans le monde, dans un rapport publié jeudi 10 mai.
Première décision énergétique importante de la ministre de l’écologie Nicole Bricq : le gel des permis de forage pétrolier au large de la Guyane. Ce n’est pas pour autant une avancée environnementale.
Deux ans après l'échec de la conférence de Copenhague, le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre s'éteint à petit feu dans l'indifférence. La conférence de Durban sur le climat s'ouvre lundi après une année rythmée par les blocages diplomatiques et le refus des pays de s'engager.
C'est le déficit dont personne ne parle. Pourtant, la dette écologique des pays riches se creuse de plusieurs dizaines de milliards d'euros par an. Après le débat sur la dette coloniale, les Etats industrialisés doivent-ils faire acte de repentance environnementale? Pour en débattre, Mediapart organise, jeudi 22 octobre, un débat avec Arnaud Gossement, avocat spécialisé en droit de l'environnement, Catherine Larrère, philosophe, et Olivier Ragueneau, océanographe.
Le sommet de l'ONU sur le climat de Durban a finalement accouché d'un accord minimal, mais en diplomatie du climat, on appelle cela «un accord historique». Après le fiasco de Copenhague en 2009, bienvenue à «Durbanhague».
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