Vingt ans après le sommet de la Terre historique de Rio, la nouvelle réunion de l’ONU sur le développement durable s’ouvre dans le pire contexte imaginable : extraction d’hydrocarbures en hausse, consommation d’énergies en plein boom, pics d’émissions de gaz à effet de serre… en contradiction absolue avec toutes les déclarations de principe et engagements. 2012 est l’année de l'énergie fossile. Et c’est parti pour durer.
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Ce devait être un sommet historique, l’inauguration d’une nouvelle alliance au service d’un double idéal : la lutte contre la pauvreté et la protection de l’environnement. Mais à la veille de l’ouverture de la conférence de Rio+20, mercredi 20 juin, plus aucune partie n’y croit. Les perspectives d’un accord sont réelles mais pour un texte qui se contente de limiter la casse. « C’est un sommet que personne ne veut, analyse Anabella Rosemberg, responsable du développement durable pour la confédération syndicale internationale (CSI). Il n’a jamais été très aimé, ni par son pays hôte, ni par les pays en voie de développement, ni par les mouvements sociaux qui n’en apprécient pas les thèmes, ni par tous ceux qui disent que le problème, c’est la crise et le chômage et pas le développement durable. On vit toujours dans le cauchemar de Copenhague. »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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