Dévasté par une décennie de guerre civile puis de puissants séismes, le Népal est sur le chemin de la reconstruction politique et économique. Maintenu à flot par l’aide internationale, le pays himalayen veut en finir avec sa dépendance du grand frère indien. Les investissements de la Chine sont accueillis à bras ouverts et les plans d’un train à travers l’Himalaya esquissés.
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NépalNépal, envoyée spéciale.- « Du côté chinois, la route est si lisse qu’on dirait la Suisse. Du côté népalais, c’est disco dance dès la sortie de Katmandou», résume Indra Bahadur Tamang. Depuis quatre ans, le jeune homme transporte des cargaisons de la région autonome du Tibet vers les marchés de la capitale népalaise, inondés depuis plus de dix ans par des produits made in China.