Défense et diplomatie

La Chine rebat les cartes au Moyen-Orient

L’accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran annoncé vendredi à Pékin, sous l’égide de la Chine, marque un changement d’époque. La puissance asiatique va désormais au-delà d’un rôle purement économique dans une région marquée par les conflits et se pose en médiatrice diplomatique. Une évolution rendue possible par l’effacement états-unien.

François Bougon

L’annonce vendredi 10 mars, à Pékin – le jour même où le président Xi Jinping était adoubé pour un troisième mandat –, d’un accord entre les deux grands rivaux du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite et l’Iran, sous l’égide de la République populaire de Chine, a surpris tout le monde, actant l’effacement états-unien de la région et l’ancrage de la présence chinoise, qui va désormais au-delà de ses intérêts économiques. Elle constitue aussi un succès diplomatique pour la Chine peu de temps après la présentation de son plan de paix pour l’Ukraine, qui, lui, n’a guère convaincu.

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