Europe Reportage

Le port d’Anaklia, en Géorgie, victime du revirement antieuropéen

La construction d’un port en eaux profondes à Anaklia, petit village de pêcheurs sur la mer Noire, incarnait les grandes promesses économiques d’une Géorgie libérée du joug de Moscou. Mais le Rêve géorgien a récemment confié le chantier à une entreprise chinoise sous sanctions américaines.

Théo Bourgery-Gonse

Anaklia (Géorgie).– À cinq heures de Tbilissi, la capitale géorgienne, au bout d’une petite route de campagne que les voitures partagent avec les vaches, le village côtier d’Anaklia se dessine. Quelques centaines d’habitant·es y vivent face à la mer Noire, entouré·es de grands complexes hôteliers jamais finis que côtoient des tours futuristes tout aussi abandonnées, vestiges de la folie architecturale du premier président progressiste, Mikheil Saakachvili (2004-2013). 

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