Les femmes dans la guerre, un double symbole pour l’Ukraine
Attentive aux abus dont elles pourraient être victimes, l’Ukraine s’attache depuis le début du conflit à mettre en valeur les femmes qui se battent, militairement ou sur le front logistique et humanitaire. Un exercice périlleux, dans une guerre qui est aussi celle de la communication.
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Côté pile, des femmes combattantes, arme à la main, incorporées dans l’armée mais également dans les groupes de défense territoriale, préparatrices de cocktails Molotov, qui alimentent toute une iconographie héroïque sur les réseaux. Côté face, des femmes ultra-majoritaires sur les routes de l’exil, leur enfant sous le bras, affectées à la couture de tissus de camouflage ou en cuisine dans les bases arrière du front, quand elles ne sont pas bombardées enceintes sur un lit d’hôpital, comme à Marioupol. Comment relier ces deux images venues d’Ukraine ?
Le procès en diffamation qui oppose depuis plusieurs semaines Johnny Depp à son ex-épouse, l’actrice Amber Heard, ne cesse de susciter le malaise. Outre le côté spectacle, la diffamation apparaît ici détournée de son objectif premier. Au risque de bâillonner de potentielles victimes dans d’autres affaires.
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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