Tchad: Idriss Déby justifie son pouvoir absolu au nom de la stabilité

Militaires et policiers sont partout à N’Djaména. Malgré le réveil d'une société civile et d'une opposition de plus en plus remuante, le président tchadien – qui devrait être réélu après un quart de siècle au pouvoir – est parvenu à se placer au centre de l'échiquier politique et diplomatique, ce qui le rend difficilement contournable malgré la situation précaire de son pays.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

De notre envoyé spécial à N’Djaména (Tchad).- N’Djaména ressemble à une ville-garnison où le béret tiendrait lieu de couvre-chef traditionnel. Militaires et policiers sont partout. Par grappes à l'arrière de pick-up aux essieux éprouvés, à l'entrée et à la sortie de la ville. Devant l'interminable enceinte du palais présidentiel, adossé au maigrelet fleuve Chari, une cinquantaine d'entre eux montent la garde à l'ombre des guérites. La nuit, ils sont presque invisibles dans la pénombre. La capitale semble assiégée.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal