De notre correspondante à New York (États-Unis). - Ce lundi, le réveil fut douloureux, aux États-Unis, au lendemain de l’attaque d’Orlando qui a fait 49 morts et 53 blessés dans une boîte gay de la ville. On y sentait un mélange de colère et de peur, un état de confusion et de fatigue. Un ras-le-bol des tueries de masse à répétition, de l’impossible réforme du contrôle des armes à feu, tout autant que des crimes de haine contre les minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses. Via Facebook, Beaudau, jeune danseur new-yorkais de 21 ans reparti faire ses études en Floride, nous fait part de son émoi : « J’ai peur, j’aurais pu y être. Les bars et les clubs comme le Pulse sont censés être des endroits où la communauté LGBT se sent en sécurité. Ce sont les rares lieux où on peut aller sans crainte, sans honte de ce qu’on est. Oublier le reste et s’amuser. Le tueur nous a volé ça. C’est le mois des Fiertés, je devrais être excité à l’idée de célébrer les avancées de notre communauté. Au lieu de ça, je suis assailli par le doute. »
Le massacre d'Orlando laisse les Etats-Unis K.O.
Ce lundi, le réveil fut douloureux aux États-Unis. On y sentait un mélange de colère et de peur après l’attaque d’Orlando, ayant fait 49 morts et 53 blessés. Un ras-le-bol des tueries de masse, de l’impossible réforme du contrôle des armes à feu, des crimes de haines contre les minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses.
13 juin 2016 à 20h04