C’est une poussée de fièvre contestataire inédite sous Mohammed VI que connaît le Maroc depuis près de sept mois. Il y a eu certes des signaux précurseurs d’un malaise social lancinant dès 2008, lors des émeutes de Sidi Ifni notamment, suivis par le Mouvement du 20-Février, version locale des Printemps arabes et ses milliers de jeunes battant le pavé en 2011 pour réclamer plus de « justice sociale ». Mais jamais le royaume n’avait éprouvé jusqu’ici une telle défiance populaire envers le pouvoir et ses institutions.
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